Tous les emprunteurs ne sont pas sur le même pied d’égalité concernant l’accès à un crédit auto. En fonction des profils, les banques peuvent refuser d’accorder l’emprunt. Par chance, il existe certaines solutions qui permettent de mettre la main sur un financement destiné à acquérir le véhicule.
Pourquoi une banque refuse un crédit auto ?
Vous venez de souscrire à un crédit auto, mais malheureusement, la banque vient de vous notifier sa décision de refuser votre demande ? Pas de panique. Pour trouver la réponse adéquate face à cette situation, il convient en premier lieu d’identifier les raisons expliquant ce refus. Un des premiers motifs porte sur le fichage au sein de la Banque de France. Les particuliers qui ont eu des problèmes bancaires et des incidents de paiement sont répertoriés dans le Fichier Central des Chèques (FCC) ou dans le Fichier des Incidents de remboursement des Crédits aux Particuliers (FICP). Une fois présents sur la liste, ils n’ont pas le droit de souscrire à des crédits pendant une période de 5 ans.
Une autre cause de disqualification concerne l’instabilité professionnelle. Les emplois précaires n’ont malheureusement pas la confiance des banques. C’est le cas notamment des intérimaires ou des travailleurs en CDD. Comme ils n’ont pas de stabilité professionnelle et probablement, des revenus bas et aléatoires, leur taux de solvabilité est faible. Or, les établissements de crédit sont frileux face aux risques d’impayés.
En outre, un taux d’endettement trop élevé joue en défaveur des emprunteurs. Si la part de vos revenus dédiée au remboursement de tous vos crédits est trop importante, la banque ne donnera pas suite à votre demande pour vous éviter la spirale du surendettement.
Quelles sont les dispositions à prendre pour obtenir un emprunt ?
Avant de trouver une solution face au refus de la banque, votre réflexe doit être d’essayer de comprendre les raisons de cette décision. En France, il n’y a pas de lois obligeant les établissements financiers à partager les motifs justifiant le rejet de la demande. Néanmoins en passant par la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL), un particulier a la possibilité d’obtenir des réponses à ses questions. La banque lui transmettra les commentaires compilés sur son dossier. Cela permet d’apporter les documents complémentaires ou rectifier les informations pour que la demande soit réévaluée. En effet, un particulier est en droit de solliciter un nouvel examen de son dossier en contactant son conseiller financier. Ce dernier peut par exemple le conseiller d’effectuer un rachat de crédit dans le cas où son taux d’endettement serait trop élevé.
Cette opération consistant à regrouper tous les prêts en cours en un crédit unique permet en effet de réduire le montant des mensualités en échange d’un rallongement de la durée de remboursement. Cette baisse entraîne automatiquement une augmentation du reste à vivre. Si le problème vient plutôt d’une situation professionnelle à risque, il va falloir adopter une autre tactique. Ceux qui n’ont pas de CDI devront justifier de deux ans d’ancienneté en tant que profession libérale, trois ans pour les entrepreneurs, quatre ans pour les saisonniers, 3 ans de renouvellement de contrat pour les CDD et 18 mois de continuité de travail pour les intérimaires.
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